LES VÊPRES DOMINICALES
des samedis soir du IIème ton

dans le rite byzantin 1

Commencement
Le prêtre : Béni soit notre Dieu en tout temps, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Les fidèles : Amen.

Prières initiales
(optionelles) 2

Gloire à toi, [ô Christ] notre Dieu, gloire à toi.
Roi céleste, consolateur, Esprit de vérité, partout présent et remplissant tout, trésor de tout bien et dispensateur de vie, viens, habite en nous, purufie-nous de toute souillure et sauve nos âme, toi qui es bon.
Dieu saint, saint fort, saint immortel, prends pitié de nous. Seigneur, agrée l'expiation de nos péchés. Maître, pardonne-nous nos iniquités. Saint, prête-nous secours et guéris nos infirmités, à cause de ton nom.
Kyrie, eleison. (3 fois).
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Notre Père qui es au cieux...

Le prêtre : Car c'est à toi qu'appartiennent le règne et la puissance et la gloire : Père et Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Les fidèles : Amen.

Kyrie, eleison (12 fois).
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

 Psaume de l'invitatoire 3

Un lecteur : Venez, adorons notre roi, Dieu ! Venez, adorons et prosternons-nous devant le Christ, notre roi, Dieu ! Venez, adorons et prosternons-nous devant le Christ, lui-même notre roi et notre Dieu !


Psaume 103 [104] 4

Mon âme, bénis le SEIGNEUR ! SEIGNEUR, mon Dieu, tu es infiniment grand ! Tu es revêtu d'éclat et de magnificence !

Il s'enveloppe de lumière comme d'un manteau ; il étend les cieux comme un pavillon.

Il forme avec les eaux le faîte de sa demeure ; il prend les nuées pour son char, il s'avance sur les ailes du vent.

Il fait des vents ses messagers, des flammes de feu ses serviteurs.

Il a établi la terre sur ses fondements, elle ne sera jamais ébranlée.

Tu l'avais couverte de l'abîme comme d'un vêtement, les eaux s'arrêtaient sur les montagnes ;

Elles ont fui devant ta menace, elles se sont précipitées à la voix de ton tonnerre.

Des montagnes se sont élevées, des vallées se sont abaissées, au lieu que tu leur avais fixé.

Tu as posé une limite que les eaux ne doivent point franchir, afin qu'elles ne reviennent plus couvrir la terre.

Il conduit les sources dans des torrents qui coulent entre les montagnes.

Elles abreuvent tous les animaux des champs ; les ânes sauvages y étanchent leur soif.

Les oiseaux du ciel habitent sur leurs bords, et font résonner leur voix parmi les rameaux.

De sa haute demeure, il arrose les montagnes ; la terre est rassasiée du fruit de tes oeuvres.

Il fait germer l'herbe pour le bétail, et les plantes pour les besoins de l'homme, afin que la terre produise de la nourriture,

Le vin qui réjouit le coeur de l'homme, et fait plus que l'huile resplendir son visage, et le pain qui soutient le coeur de l'homme.

Les arbres du SEIGNEUR se rassasient, les cèdres du Liban, qu'il a plantés.

C'est là que les oiseaux font leurs nids ; la cigogne a sa demeure dans les cyprès,

Les montagnes élevées sont pour les boucs sauvages, les rochers servent de retraite aux damans.

Il a fait la lune pour marquer les temps ; le soleil sait quand il doit se coucher.

Tu amènes les ténèbres, et il est nuit : alors tous les animaux des forêts sont en mouvement ;

Les lionceaux rugissent après la proie, et demandent à Dieu leur nourriture.

Le soleil se lève : ils se retirent, et se couchent dans leurs tanières.

L'homme sort pour se rendre à son ouvrage, et à son travail, jusqu'au soir.

Que tes oeuvres sont en grand nombre, ô SEIGNEUR ! Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie de tes biens.

Voici la grande et vaste mer : là se meuvent sans nombre des animaux petits et grands ;

Là se promènent les navires, et ce léviathan que tu as formé pour se jouer dans les flots.

Tous ces animaux espèrent en toi, pour que tu leur donnes la nourriture en son temps.

Tu la leur donnes, et ils la recueillent ; tu ouvres ta main, et ils se rassasient de biens.

Tu caches ta face : ils sont tremblants ; tu leur retires le souffle : ils expirent, et retournent dans leur poussière.

Tu envoies ton souffle : ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre.

Que la gloire du SEIGNEUR subsiste à jamais ! Que le SEIGNEUR se réjouisse de ses oeuvres !

Il regarde la terre, et elle tremble ; il touche les montagnes, et elles sont fumantes.

Je chanterai le SEIGNEUR tant que je vivrai, je célébrerai mon Dieu tant que j'existerai.

Que mes paroles lui soient agréables ! Je veux me réjouir en le SEIGNEUR.

Que les pécheurs disparaissent de la terre, et que les méchants ne soient plus ! Mon âme, bénis le SEIGNEUR !

On reprend : Le soleil sait quand il doit se coucher. Tu amènes les ténèbres, et il est nuit. Que tes oeuvres sont en grand nombre, ô SEIGNEUR ! Tu les as toutes faites avec sagesse.

Puis : Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. - Alleluia, alleluia, alleluia ; gloire à toi, ô Dieu ! Alleluia, alleluia, alleluia ; gloire à toi, ô Christ Dieu ! Alleluia, alleluia, alleluia ; gloire à toi, ô Christ, notre Dieu, gloire à toi !


 Grande litanie & prière collecte 5

Le diacre : En paix, prions le Seigneur.
Les fidèles : Kyrie, eleison. - après chaque intention.
Le diacre : Pour la paix d'en haut et pour le sa­lut de nos âmes, prions le Seigneur.
Le diacre : Pour la paix du monde entier, pour la stabilité des saintes Églises de Dieu, et pour l'union  de tous, prions le Seigneur.
Le diacre : Pour cette sainte maison, et pour tous ceux qui y pénètrent avec foi, piété, et crainte de Dieu, prions le Seigneur.
Le diacre : Pour [notre bienheureux père (N.), pour] notre [arch]évêque (N.), pour l'ordre vénérable des prêtres, pour le diaconat dans le Christ, et pour tout le clergé et tout le peuple, prions le Seigneur.
Le diacre : Pour notre très pieux roi (N.)6, pour notre très pieuse reine (N.), pour tout le palais et pour l'armée, prions le Seigneur.
Le diacre : Pour qu'Il combatte avec eux et mette sous leurs pieds tout ennemi et adversaire, prions le Seigneur.
Le diacre : Pour [ce monastère, pour] toute cette ville (ou cette commune) et pour ceux qui y vivent dans la foi, prions le Seigneur.
Le diacre : Pour un climat favorable, pour l'abondance des fruits de la terre et pour des temps pacifiques, prions le Seigneur.
Le diacre : Pour les navigateurs, les voyageurs, les malades, les affligés, les prisonniers et pour leur salut, prions le Seigneur.
Le diacre : Pour (des intentions particulières), prions le Seigneur.
Le diacre : Pour que nous soyons délivrés de toute oppression, colère, péril et nécessité, prions le Seigneur.
Le diacre : Secours-nous, sauve-nous, prends pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.
Le diacre : Faisant mémoire de notre très sainte, immaculée, toute bénie et glorieuse Dame, la Mère de Dieu et toujours vierge Marie et de tous les saints, offrons-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie, au Christ, notre Dieu.
Les fidèles : À toi, Seigneur.

Le prêtre : Seigneur compatissant et miséricordieux, longanime et riche en pitié, prête l'oreille à notre prière et sois attentif à la voix de notre demande. Fais de nous un signe de bienveillance ; conduis-nous dans ta voie, pour que nous marchions dans ta vérité ; réjouis nos coeurs, pour que soit craint ton saint nom ; car tu es grand et tu fais des merveilles, tu es le seul Dieu et il n'y en a pas de semblable à toi parmi les dieux, Seigneur, puissant dans la pitié et bon dans la force, pour secourir, consoler et sauver tous ceux qui espèrent en ton saint nom ; car c'est à toi que convient toute gloire, honneur et adoration : Père et Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Les fidèles : Amen.

Cathisme I
Ire stance

On chante les versets marqués en caractères normaux, suivis d' « Alleluia ! », versets qui peuvent être intercalés par la lecture des autres versets.

Psaume 1

Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants,

Qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs,
Mais qui trouve son plaisir dans la loi du SEIGNEUR, et qui la médite jour et nuit !
Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point : tout ce qu'il fait lui réussit.
Il n'en est pas ainsi des méchants : ils sont comme la paille que le vent dissipe.
C'est pourquoi les méchants ne résistent pas au jour du jugement, ni les pécheurs dans l'assemblée des justes ;


Car le SEIGNEUR connaît la voie des justes, et la voie des pécheurs mène à la ruine.
 
Psaume 2

Pourquoi ce tumulte parmi les nations, ces vaines pensées parmi les peuples ?
Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils et les princes se liguent-ils avec eux contre le SEIGNEUR et contre son oint ?
« Brisons leurs liens, délivrons-nous de leurs chaînes ! ».
Celui qui siège dans les cieux rit, le Seigneur se moque d'eux.
Puis il leur parle dans sa colère, il les épouvante dans sa fureur
 :
C'est moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte !
Je publierai le décret ; le SEIGNEUR m'a dit : « Tu es mon fils ! Je t'ai engendré aujourd'hui. ».
Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, les extrémités de la terre pour possession ;
Tu les briseras avec une verge de fer, tu les briseras comme le vase d'un potier.
Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse ! Juges de la terre, recevez instruction !


Servez le SEIGNEUR avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement.

Baisez ses pieds, de peur qu'il ne s'irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, car sa colère est prompte à s'enflammer.

Heureux tous ceux qui se confient en lui !
 
Psaume 3

SEIGNEUR, que mes ennemis sont nombreux ! Quelle multitude se lève contre moi.
Combien qui disent à mon sujet : « Plus de salut pour lui auprès de Dieu ! ».
Mais toi, ô SEIGNEUR ! tu es mon bouclier, tu es ma gloire, et tu relèves ma tête.
De ma voix je crie à le SEIGNEUR, et il me répond de sa montagne sainte.  
Je me couche, et je m'endors ; je me réveille, car le SEIGNEUR est mon soutien.
Je ne crains pas les myriades de peuples qui m'assiègent de toutes parts.


Lève-toi, SEIGNEUR ! sauve-moi, mon Dieu !

Car tu frappes à la joue tous mes ennemis, tu brises les dents des méchants.

Le salut est auprès du SEIGNEUR : que ta bénédiction soit sur ton peuple !

Puis : Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, alleluia, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. Alleluia. - Alleluia, alleluia, alleluia ; gloire à toi, ô Dieu ! Alleluia, alleluia, alleluia ; gloire à toi, ô Christ Dieu ! Alleluia, alleluia, alleluia ; gloire à toi, ô Christ, notre Dieu, gloire à toi !

Petite litanie & prière collecte

Le diacre : Encore et encore, en paix, prions le Seigneur.
Les fidèles : Kyrie, eleison.
Le diacre : Secours-nous, sauve-nous, prends pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.
Le diacre : Faisant mémoire de notre très sainte, immaculée, toute bénie et glorieuse Dame, la Mère de Dieu et toujours vierge Marie et de tous les saints, offrons-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie, au Christ, notre Dieu.
Les fidèles : À toi, Seigneur.


Le prêtre : Seigneur, 7 ne nous accuse pas dans ta fureur, et ne nous châtie pas dans ta colère ; cependant agis envers nous selon ta convenance, médecin et guérisseur de nos âmes ; conduis-nous au port de ta volonté ; illumine les yeux de nos coeurs, pour que nous connaissions tes vérités, et accorde-nous que la fin de la présente journée soit paisible et sans faute, ainsi que tout le cours de notre vie ; par la supplication de la sainte Mère de Dieu et de tous les saints, car c'est à toi qu'appartient la force et c'est à toi qu'appartiennent le règne et la puissance et la gloire : Père et Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Les fidèles : Amen.

Psaumes du lucérnaire

On chante les psaumes du lucérnaire. Soit on chante les premiers 2 versets, puis on en lit 14, et enfin on chante les 10 derniers versets, qui sont intercalés des stichères propres du jour ; soit on chante tous les versets, et dans ce cas chaque verset est suivi d'une antienne, puis les 10 derniers sont accompagnés des stichères.

Psaume 140 [141] 8

SEIGNEUR, je t'invoque : viens en hâte auprès de moi ! Prête l'oreille à ma voix, quand je t'invoque ! [Antienne : Exauce-moi, Seigneur.]

Que ma prière soit devant ta face comme l'encens, et l'élévation de mes mains comme l'offrande du soir ! [Antienne : Exauce-moi, Seigneur.]

SEIGNEUR, mets une garde à ma bouche, veille sur la porte de mes lèvres ! [Ant.: Exauce-moi, Seigneur.]

N'entraîne pas mon coeur à des choses mauvaises, à des actions coupables avec les hommes qui font le mal, et que je ne prenne aucune part à leurs festins ! [Ant.: Exauce-moi, Seigneur.]

Que le juste me frappe, c'est une faveur ; Qu'il me châtie, c'est de l'huile sur ma tête : ma tête ne se détournera pas ; mais de nouveau ma prière s'élèvera contre leur méchanceté. [Ant.: Exauce-moi, Seigneur.]

Que leurs juges soient précipités le long des rochers, et l'on écoutera mes paroles, car elles sont agréables. [Ant.: Exauce-moi, Seigneur.]

Comme quand on laboure et qu'on fend la terre, ainsi nos os sont dispersés à l'entrée du séjour des morts. [Ant.: Exauce-moi, Seigneur.]

C'est vers toi, SEIGNEUR, Seigneur ! que se tournent mes yeux ; c'est auprès de toi que je cherche un refuge : n'abandonne pas mon âme ! [Ant.: Exauce-moi, Seigneur.]

Garantis-moi du piège qu'ils me tendent, et des embûches de ceux qui font le mal ! [Ant.: Exauce-moi, Seigneur.]

Que les méchants tombent dans leurs filets, et que j'échappe en même temps ! [Ant.: Exauce-moi, Seigneur.]
 
Psaume 141 [142]

De ma voix je crie au SEIGNEUR, de ma voix j'implore le SEIGNEUR. [Ant.: J'ai crié vers toi, sauve-moi.]

Je répands ma plainte devant lui, Je lui raconte ma détresse. [Ant.: J'ai crié vers toi, sauve-moi.]

Quand mon esprit est abattu au dedans de moi, toi, tu connais mon sentier. Sur la route où je marche ils m'ont tendu un piège. [Ant.: J'ai crié vers toi, sauve-moi.]

Jette les yeux à droite, et regarde ! Personne ne me reconnaît, tout refuge est perdu pour moi, nul ne prend souci de mon âme. [Ant.: J'ai crié vers toi, sauve-moi.]

SEIGNEUR ! c'est à toi que je crie. Je dis : tu es mon refuge, mon partage sur la terre des vivants. [Ant.: J'ai crié vers toi, sauve-moi.]

Sois attentif à mes cris ! Car je suis bien malheureux. Délivre-moi de ceux qui me poursuivent ! Car ils sont plus forts que moi. [Ant.: J'ai crié vers toi, sauve-moi.]

Tire mon âme de sa prison, afin que je célèbre ton nom !

10° stichère : Celui qui, avant les siècles, est engendré du Père, le Verbe de Dieu, incarné de la Vierge Marie, venez, adorons-le, car ayant souffert la croix, il a été livré au tombeau, comme il l'a lui-même voulu : et étant ressuscité des morts, il m'a sauvé, moi, homme égaré.

Les justes viendront m'entourer, quand tu m'auras fait du bien.

9° stichère : Le Christ, notre sauveur, a cloué à la croix le décret écrit contre nous, et il l'a effacé, et il a anéanti la puissance de la mort. Adorons sa résurrection au troisième jour.
 
Psaume 129 [130]

Du fond de l'abîme je t'invoque, ô SEIGNEUR ! Seigneur, écoute ma voix !

8° stichère : Avec les archanges, chantons la résurrection du Christ : c'est lui en effet le libérateur et le sauveur de nos âmes, et il reviendra avec une gloire redoutable et une grande puissance, juger le monde qu'il a créé.

Que tes oreilles soient attentives à la voix de mes supplications !

7° stichère : C'est toi le crucifié et l'enseveli que l'ange a proclamé son maître et dont il dit aux femmes : « Venez, voyez où gisait le Seigneur, car il est ressuscité, comme il l'avait dit, dans sa toute-puissance. ». C'est pourquoi nous t'adorons, toi qui seul es immortel. Christ, donnateur de vie, prends pitié de nous.

Si tu gardais le souvenir des iniquités, SEIGNEUR, Seigneur, qui pourrait subsister ? Mais le pardon se trouve auprès de toi.

6° stichère : Par le bois de ta croix, tu as anéanti la malédiction du bois ; par ton ensevelissement tu as tué la puissance de la mort ; par ta résurrection tu as illuminé le genre humain. C'est pourquoi nous t'acclamons : Christ bienfaiteur, notre Dieu, gloire à toi !

Afin qu'on te craigne j'espère en le SEIGNEUR, mon âme espère, et j'attends sa promesse ; mon âme compte sur le Seigneur.

5° stichère : Devant toi, Seigneur, se sont ouvertes dans la terreur les portes de la morts ; le portail de l'enfer, en te voyant, a été épouvanté, car tu en as broyé les portes d'airain et brisé les verrous de fer ; tu nous as tirés des ténèbres et de l'ombre de la mort et tu as rompu nos liens.

Plus que les gardes ne comptent sur le matin, que les gardes ne comptent sur le matin, Israël, mets ton espoir en le SEIGNEUR !

4° stichère : Chantons l'hymne du salut à pleines lèvres et disons : « Venez tous, prosternons-nous dans la maison du Seigneur », et encore : « Ô toi qui as été crucifié sur le bois, qui es ressuscité des morts et qui es dans le sein du Père, prends pitié de nos fautes. ».

Car la miséricorde est auprès du SEIGNEUR, et la rédemption est auprès de lui en abondance. C'est lui qui rachètera Israël de toutes ses iniquités.

3° stichère du ménologe, ou une stichère de la Vierge, ou bien l'antienne : Seigneur, mon Sauveur, prends pitié de moi !
 
Psaume 116 [117]

Louez le SEIGNEUR, vous toutes les nations, célébrez-le, vous tous les peuples !

2° stichère du ménologe, ou une stichère de la Vierge, ou bien l'antienne : Seigneur, mon Sauveur, prends pitié de moi !

Car sa bonté pour nous est grande, et sa fidélité dure à toujours.

1° stichère du ménologe, ou une stichère de la Vierge, ou bien l'antienne : Seigneur, mon Sauveur, prends pitié de moi !

Puis :

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. On chante le stichère doxastique du ménologe, s'il y en a.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. On chante le stichère théotocal dogmatique :

L'ombre de la loi a passé à la venue de la grâce. Comme le buissons ardent qui ne se consumait pas, tu as enfanté vierge et en demeurant vierge ; au lieu de la colonne de feu a resplendi le soleil de justice ; à la place de Moïse s'est levé le Christ, le salut de nos âmes.

Entre temps, le prêtre fait la procession d'entrée, en disant à voix basse la prière :

Le soir, le matin et à midi, nous te louons, nous te bénissons, nous te rendons grâces et nous te prions, Seigneur de l'univers : fais monter notre prière comme l'encens en ta présence ; et ne fais pas dévier nos coeurs vers de paroles ou des calculs mauvais, mais délivre-nous de tous ceux qui font la chasse à nos âmes, car c'est vers toi, vers toi, Seigneur, que s'élèvent nos regards et c'est en toi que nous espérons ; ne nous couvre pas de confusion, ô notre Dieu, car c'est à toi que convient toute gloire, honneur et adoration : Père et Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. - Bénie (+) soit l'entrée de tes saints, en tout temps, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

L'hymne du St martyr Athénagore 9

Le diacre : Sagesse ! Debout !

Les fidèles : Lumière joyeuse de la sainte gloire du Père immortel, céleste, saint et bienheureux, ô Jésus-Christ, arrivés au coucher du soleil, ayant vu la lumière vespérale, nous chantons le Père, le Fils et le Saint-Esprit, Dieu. Tu es digne en tout temps d'être loué par des voix pures, Fils de Dieu qui donnes la vie ; c'est pourquoi le monde te glorifie.

Répons
(Psaume 93 [92]:1,5)

Le diacre : Soyons attentifs !
Le prêtre : Paix (+) à tous.
Les fidèles : Et à ton esprit.
Le diacre : Sagesse ! Soyons attentifs !


Le chantre : Le SEIGNEUR règne, il est revêtu de majesté.
Les fidèles : Le SEIGNEUR règne, il est revêtu de majesté.
Le chantre : Le SEIGNEUR est revêtu, il est ceint de force.
Les fidèles : Le SEIGNEUR règne, il est revêtu de majesté.
Le chantre : Aussi le monde est ferme, il ne chancelle pas.
Les fidèles : Le SEIGNEUR règne, il est revêtu de majesté.
Le chantre : La sainteté convient à ta maison, SEIGNEUR, pour toute la durée des temps !
Les fidèles : Le SEIGNEUR règne, il est revêtu de majesté.
Le chantre : Le SEIGNEUR règne.
Les fidèles : Il est revêtu de majesté.

S'il y a une fête, alors on intercale ici 3 lectures, en précédant chacune du dialogue suivant :

Le diacre : Sagesse !
Un lecteur : Lecture de la ...
Le diacre : Soyons attentifs !


Litanie et prière instante 10

Le diacre : Disons tous de toute notre âme et de tout notre esprit, disons : Seigneur tout-puissant, Dieu de nos pères, nous t'en prions, écoute-nous et prends pitié !
Les fidèles : Kyrie, eleison.
Le diacre : Aie pitié, ô Dieu, selon la grandeur de ta pitié, nous t'en prions, écoute-nous et prends pitié !
Les fidèles : Kyrie, eleison. (3 fois) - après chaque intention.
Le diacre : Nous prions encore [pour notre bienheureux père (N.)], pour notre [arch]évêque (N.), et pour toute notre fraternité dans le Christ.
Le diacre : Nous prions encore pour notre pieux roi (N.), pour notre très pieuse reine (N.), pour leur puissance, leur victoire, leur conservation, leur paix, leur santé, leur salut, et pour que de plus en plus le Seigneur notre Dieu les assiste, les dirige en tout et mette sous leurs pieds tout ennemi et adeversaire. 6
Le diacre : Nous prions encore pour toute l'armée amie du Christ.
Le diacre : Nous prions encore pour obtenir pitié, vie, paix, santé, salut, protection, pardon et rémission des péchés des serviteurs de Dieu les frères de cette église (ou de ce monastère).
Le diacre : Nous prions encore pour les bienheureux fondateurs de ce saint monastère, d'éternelle mémoire, pour tous nos pères et frères déjà décédés et qui reposent ici et partout.
Le diacre : Nous prions encore (des intentions particulières), nous te prions : écoute-nous et prends pitié !
Le diacre : Nous prions encore pour ceux qui offrent des fruits et font le bien dans ce saint et très vénérable sanctuaire, pour ceux qui s'y dépensent, qui y chantent, et pour le peuple qui nous entoure et qui attend de toi grande et abondante pitié.

Le prêtre : Seigneur, notre Dieu, souviens-toi de nous, serviteurs coupables et inutiles, au moment où nous invoquons ton saint nom ; ne nous confonds pas dans notre attente de ta pitié, mais fais-nous la grâce, Seigneur, de tout ce que nous te demandons pour notre salut, et juge-nous dignes de t'aimer, de te craindre de tout notre coeur et de faire en toute chose ta volonté, car tu es un Dieu bon et ami des hommes et nous te rendons gloire : Père et Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Les fidèles : Amen.


Prière biblique

Daigne, en ce soir, Seigneur, nous garder sans péché.
Tu es béni, Seigneur, Dieu de nos Pères, et ton nom est loué et glorifié dans les siècles. Amen. (cf Dan 3:26 deut.)
Que ta miséricorde, Seigneur, soit sur nous, comme nous avons espéré en toi. (cf Ps 32 [33]:22).
Tu es béni, Seigneur : enseigne-moi tes jugements. Tu es béni, Maître : accoutume-moi à tes jugements. Tu es béni, ô Saint : illumine-moi de tes jugements. (cf Ps 118 [119]:12)
Seigneur, ta pitié est pour les siècles : ne méprise pas l'oevre de tes mains. (cf Ps 137 [138]:8)
C'est à toi que revient la louange, c'est à toi que revient le cantique, c'est à toi que revient la gloire : Père et Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

Litanie et prière des demandes

Le diacre : Complétons notre prière du soir au Seigneur.
Les fidèles : Kyrie, eleison.
Le diacre : Secours-nous, sauve-nous, prends pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.
Les fidèles : Kyrie, eleison.
Le diacre : Demandons au Seigneur que toute la soirée soit parfaite, sainte, paisible et sans péché.
Les fidèles : Accorde-le, Seigneur.
Le diacre : Demandons au Seigneur un ange de paix, fidèle conducteur, gardien de nos âmes et de nos corps.
Les fidèles : Accorde-le, Seigneur.
Le diacre : Demandons au Seigneur pardon et rémission de nos péchés et de nos fautes ; et ce qui est bon et utile à nos âmes, et la paix au monde.
Les fidèles : Accorde-le, Seigneur.
Le diacre : Demandons au Seigneur d'achever le reste de notre vie dans la paix et la pénitence ; une fin chrétienne de notre vie, sans douleur, sans honte, paisible, et un bon résultat au redoutable tribunal du Christ.
Les fidèles : Accorde-le, Seigneur.
Le diacre : Faisant mémoire de notre très sainte, immaculée, toute bénie et glorieuse Dame, la Mère de Dieu et toujours vierge Marie et de tous les saints, offrons-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie, au Christ, notre Dieu.
Les fidèles : À toi, Seigneur.

Le prêtre : Ô grand et sublime Dieu, qui seul as l'immortalité, qui habites une lumière inaccessible, qui as créé tout l'univers avec sagesse, qui as séparé la lumière des ténèbres, qui as établi le soleil pour présider au jour, et la lune et les étoiles pour présider la nuit, qui nous as jugés dignes, coupables que nous sommes, de nous présenter à cette heure devant ta face en te louant et en t'offrant l'hymne su soir : toi-même, ô ami des hommes, dirige notre prière comme l'encens en ta présence et reçois-la comme un parfum agréable ; accorde-nous que la présente soirée et la nuit qui suivra soient pacifiques ; revêts-nous des armes de lumière ; délivre-nous de la peur nocturne, de toute entreprise cheminant dans les ténèbres et donne-nous que notre someil, dont tu nous as fait présent comme d'un repos dans nos faiblesses, soit débarrassé de toute imagination diabolique. Oui, Maître, chef de tout être, fais que, pénétrés de componction sur nos couches, nous nous souvenions, durant la nuit, de ton nom, et que, illuminés par la méditation de tes commandements, nous nous relevions dans la joie de notre âme pour la glorification de ta bonté en présentant à ta miséricorde des demandes et des prières pour nos propres fautes et celles de tout le peuple, que nous te demandons de protéger par la supplication de la sainte Mère de Dieu, car tu es un Dieu bon et ami des hommes et que c'est à toi que nous rendons gloire : Père et Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Les fidèles : Amen.

Inclinaison des têtes

Le prêtre : Paix (+) à tous.
Les fidèles : Et à ton esprit.
Le prêtre : Inclinons nos têtes devant le Seigneur.
Les fidèles : Devant toi, Seigneur.

Le prêtre : Seigneur, notre Dieu, qui as incliné les cieux et en es descendu pour le salut du genre humain, jette les yeux sur tes serviteurs et sur ton héritage, car c'est devant toi, juge redoutable et ami des hommes, que vos serviteurs ont incliné la tête, ont courbé le cou. Ce n'est pas des hommes qu'ils attendent secours, mais c'est sur ta pitié qu'ils comptent et ton salut qu'ils reçoivent. En tout temps et au cours de cette soirée et de la nuit qui s'avance, garde-les de tout ennemi, de toute action hostile du démon, des vaines pensées et des souvenirs mauvais. Que la domination de ton royaume soit bénie et glorifiée, Père et Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Les fidèles : Amen.

Apostiques
du Ier ton

Par ta passion, ô Christ, nous avons été libérés de nos passions, et par ta résurrection nous avons été délivrés de la corruption. Seigneur, gloire à toi !

Ant.: Le SEIGNEUR règne, il est revêtu de majesté. Le SEIGNEUR est revêtu, il est ceint de force. (Ps 92 [93]:1).

Que la création se réjouisse et les cieux soient dans l'allégresse ; que les peuples applaudissent avec joie : car le Christ, notre sauveur, a coué à la croix nos fautes ; et ayant mis à mort notre mort, il nous a donné la vie, en relevant Adam, qui était tombé, en tant qu'ami des hommes.

Ant.: Aussi le monde est ferme, il ne chancelle pas.

Étant le roi du ciel et de la terre, ô incompréhensible, tu as été crucifié, parce que tu l'as voulu, à cause de l'amour pour les hommes. L'enfer, en bas, en te voyant, a été dans l'amertume (cf Is 14:3), et les âmes des justes en te recevant, se réjouissent. Adam, en te voyant toi, créateur aux enfers, ressuscité - ô merveille ! Comment la vie de tous a goûté la mort ? Parce qu'il a voulu illuminer le monde qui l'appelle et Lui dit : « Ô toi, qui es ressuscité des morts, Seigneur, gloire à toi ! ».

Ant.: La sainteté convient à ta maison, SEIGNEUR, pour toute la durée des temps !

Les femmes myrophores, apportant leurs parfums, avec diligence et dans les pleurs atteignèrent ton tombeau, et ne trouvant pas ton corps très pur, elles apprirent de l'ange la nouvelle et très glorieuse merveille, et dirent aux apôtres : « Le Seigneur est ressuscité, acordant au monde la grande miséricorde. ».

¤ Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. On chante le stichère doxastique du ménologe, s'il y en a.

¤ Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. On chante le stichère théotocal, sur le Ier ton :

Voici que s'accomplit la prophétie d'Isaïe, tu enfantas, restant vierge (cf Is 7:14), et après la nativité, tu restas vierge, comme avant : celui qui est né est Dieu. Mais, ô Mère de Dieu, ne méprise pas les prières que tes serviteurs t'offrent dans l'Église. Comme portant en tes bras le tout-miséricordieux, fais miséricorde à tes serviteurs, et prie pour que nos âmes soient sauvées.


Cantique de Siméon 11
(Luc 2:29-32)

Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole, car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé devant tous les peuples, lumière pour éclairer les nations, et gloire d'Israël, ton peuple.

Prières habituelles 12

Dieu saint, saint fort, saint immortel, prends pitié de nous. Seigneur, agrée l'expiation de nos péchés. Maître, pardonne-nous nos iniquités. Saint, prête-nous secours et guéris nos infirmités, à cause de ton nom.
Kyrie, eleison. (3 fois).
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Notre Père qui es au cieux...

Le prêtre : Car c'est à toi qu'appartiennent le règne et la puissance et la gloire : Père et Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Les fidèles : Amen.

Tropaires du dimanche

D'abord on chante le tropaire apolytique de la résurrection, propre au Ier ton :

La pierre étant scellée par les Juifs, et les soldats montant garde à ton corps très pur, tu es ressuscité après trois jours, Sauveur, accordant au monde la vie ; à cause de cela, les armées célestes te criaient, ô donnateur de vie : « Gloire à ta résurrection, ô Christ ; gloire à ta royauté ; gloire à ton économie, ô ami seul des hommes ! ».

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. - On chante le tropaire apolytique du saint du jour. S'il y en a plusieurs saints, alors on chante le tropaire du (des) premier(s), tout de suite après le tropaire de la résurrection. Ensuite « Gloire au Père... » et le tropaire du dernier saint.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. On chante le théotoce du ton sur lequel on a chanté le tropaire du dernier saint. Si ça arrive, que le tropaire du dernier saint fût chanté sur le I-er ton, alors le théotoce du I-er ton est ce qui suit :

Gabriel te salua : « Réjouis-toi ! », ô vierge ; à ta parole, le Maître de tous s'incarna en toi, arche sainte, comme le dit le juste David (cf Ps 131 [132]:8) ; tu es apparue plus vaste que les cieux, en portant ton créateur. Gloire à celui qui s'est établi en toi ; gloire à celui qui nous est venu par toi ; gloire à celui qui nous a rendu la liberté par ton enfantement !

 Bénédiction et congé 13

Le diacre : Sagesse !
Les fidèles : Bénis, [père] !
Le prêtre : Que la bénédiction (+) du Seigneur soit sur vous, par sa grâce et son amour pour les hommes, en tout temps, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Les fidèles : Amen.

Si le roi est dans la foi droite, on ajoute:
Donne force, Seigneur, à notre pieux roi (N.), à la sainte foi orthodoxe, dans les siècles des siècles. Amen.

Si le roi n'est pas dans la foi, ou si le pays n'est pas une monarchie, on ajoute:
Donne force, Seigneur, à la sainte foi orthodoxe des fidèles, et garde ta sainte Église, dans les siècles des siècles. Amen.

Le prêtre : Très sainte Mère de Dieu, prie pour nous !
Les fidèles : Toi qui es plus vénérable que les chérubins et incomparablement plus glorieuse que les séraphins, toi qui, sans perdre ton intégrité, as enfanté Dieu le Verbe, toi qui es vraiment la Mère de Dieu, nous te magnifions.

Le prêtre : Gloire à toi, [ô Christ] notre Dieu, [notre espoir] gloire à toi !
Les fidèles : Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. - Kyrie, eleison. (3 fois). - Béni, père !
Le prêtre : Que celui qui est ressuscité des morts, le Chirst notre Dieu véritable, par les prières de sa Mère très pure, par les prières de saint . dont nous faisons mémoire, par les prières des saints et justes aïeux de Dieu Joachim et Anne et de tous les saints, ait pitié et nous sauve, car il est bon et ami des hommes !
Les fidèles : Amen.
[Le prêtre : Par les prières de nos saints pères, Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu, prends pitié de nous !
Les fidèles : Amen.]


1. Ceci est un matériel liturgique gratuit, que vous pouvez copier, distribuer gratuitement, propager gratuitement, utiliser gratuitement. Toutefois, vous n'avez pas le droit de commercialiser ce matériel, en quelle manière que ce soit. Si vous ne comprenez pas ce que ça veut dire, vous n'avez pas le droit de copier, distribuer, propager, utiliser le matériel liturgique de ce site web.
    Le texte de l'ordinaire a été pris, en général, de « LA PRIÈRE DES ÉGLISES DE RITE BYZANTIN, Tome I, L'OFFICE DIVIN. LA LITURGIE. LES SACREMENTS par le R. P. E. Mercenier du Monastère de Chevetogne et M. le chanoine François Paris de l'Œuvre d'Orient. », Monastère de Chevetogne, Belgique, 1947. Celle-ci est une édition qui ne comporte point de doit de réproduction. Le texte a été revisé par le webmaistre, en consultant l' horologe de Blaise (Transylvanie), 1934 ; l' horologe grec [ΟΡΟΛΟΓΙΟΝ ΤΟ ΜΕΓΑ, Εκδόσεις « Το Περιβόλι της Παναγίας », Θεσσαλονίκη 2002], et le liturgiaire grec [ΙΕΡΑΤΙΚΟΝ, Αποστολική Διακονία της Ελλάδος, Αθήνα 2002]. Quand le texte grec et transylvanien variait par rapport à l'édition de Chevetogne, le premier a été préféré. Les rubriques ont été données par le webmaistre.
    Les stichères et tropaires propres des samedis soir du I-er ton ont été pris - et très peu ajustés - d'un manuscrit, qui semble une traduction personnelle du slavon en français, d'une certaine Soeur Paulina.   Retour au texte.

 2. Selon la plupart des typiques, on dit les prières initiales si l'office de none n'a pas été dit. L'usage transylvanien prévoit que ces prières ne soient jamais dites au début de l'office. Retour au texte.

3. Dans le rite latin, il n'y a qu'un seul psaume d'invitatoire, qui se chante au début du premier office du jour. Dans le rite byzantin, on a un invitatoire avant vêpres (Ps 103 [104]), un autre avant nocturnes (Ps 50 [51]), un autre avant matines (nommé hexapsaume et composé des psaumes 3, 38 [37], 63 [62] ; 88 [87], 103 [102], 142[143]. Normalement, les psaumes de l'invitatoire sont lus par une seule personne, sauf que chez les Russes on chante parfois des versets du psaume 103 [104]. Retour au texte.

4. Les psaumes sont généralement pris de la Bible Louis Segond 1910 (la seule qui se trouve dans le domaine publique) et accomodés à l'usage du rite byzantin. Retour au texte.

5. Cette litanie ne peut être prise comme prière universelle dans le rite latin. La grande litanie correspond plutôt au Kyrie du rite latin. Retour au texte.

6. Dans les républiques, on peut mentionner ici « notre peuple pieux et ceux qui nous gouvernent » (en Europe) ou « notre pays, son Président et le Gouvernement » (aux Étas-Unis). Voir l' Ιερατικόν page 18, op. cit., et A Manual of Prayers and Services for the use of Romania-American Catholics of Byzantine Rite, page 98. East Chicago 1974Retour à la grande litanie ou Retour à la litanie instante.

7. Les prières des vêpres se trouvent dans la plupart des livres liturgiques comme "secrètes" que le prêtre devrait réciter pendant le psaume de l'invitatoire. Comme Dr. Badea Cireşanu le montre dans « Tezaurul liturgic » (Bucarest 1901), cette coutume est "pratique" pour réduire la longueur de l'office, mais elle risque d'enlever son essentiel. Ici on a gardé l'usage ancien et correcte. Retour au texte.

8. Ces psaumes sont les psaumes proprement-dits du soir. Dans le rite latin, les psaumes du soir changent chaque jour,tandis que dans les rites orientaux on a toujours ces psaumes. À savoir que ces psaumes du rite byzantin (140 [141], 141 [142]...) se trouvent dans le rite latin comme psaumes des samedis soir de la première semaine du psautier. Retour au texte.

9. C'est une hymne qu'on trouve aux vêpres des rites byzantin, arménien et milanais. Aujourd'hui on la trouve également dans le rite latin, les vêpres des jeudis soir des première et troisième semaines du psautier, et pour l'usage francophone elle est proposée même pour tous les jours, de sorte qu'elle puisse remplacer l'hymne du jour. Retour au texte.

10. C'est la litanie instante qui correspond à la litanie de la fin des vêpres du rite latin. Retour au texte.

11. Le cantique de Siméon se trouve aux complies du rite latin. Dans le rite byzantin, le cantique de Siméon se trouve de coutume à la fin des vêpres. Toutefois, même dans le rite byzantin, lors des fêtes du Noël (à la veille), de l'Épiphanie (également à la veille), de l'Annonciation (le soir du 25 mars), du jeudi-saint soir, le cantique de Siméon est chanté non à vêpres, mais à complies, tout comme dans le rite latin ! Retour au texte.

12. Le trisage est très fréquent dans le rite byzantin, mais il est chanté dans le rite latin seulement le vendredi-saint. Sa formule est : « Dieu saint » - c'est-à-dire le Père, « saint fort » - c'est-à-dire le Fils, « saint immortel » - c'est-à-dire le Saint-Esprit, « prends pitié de nous ». Il s'agit donc d'un trope trinitaire. Il peut avoir aussi la glose qui le suit, où le « Seigneur » est le Père, le « maître » est le Fils, le « saint » par excellence est le Saint-Esprit. C'est le trisage des rites européens. Par contre, dans les autres rites, le trisage est un trope adressé non à la Trinité, mais seulement à Jésus-Christ. C'est pour cela que chez eux on chante: « Dieu saint, saint et fort, saint et immortel, qui es ressuscité des morts » ou « qui es né et manifesté », etc.

13. C'est la formule grecque et transylvanienne. Retour au texte.